Vivre à la campagne, c'est avoir une belle maison, un jardin, de l'espace pour ses marmots. Vivre d' amour et d'eau fraiche où du moins, un peu du potager. Regarder le soleil se coucher sur les montagnes. Fuir la société de consommation. Se sentir en symbiose avec la nature.
Mais l'hiver, c'est surtout; se lever et deviner qu'il ne doit pas faire plus de 15° à la maison parceque le feu s'est éteint, devoir aller chercher du bois dehors où il fait -4° car évidemment la réserve de bois est toujours à sec le matin. Passer 30mn à allumer le feu et se dire qu'on ne survivrait décidément pas à kholanta.
Ne plus utiliser sa voiture. Vivre reclue pour éviter d'aller gratter son pare-brise givré avec un cd car les enfants ont joué avec le gratte-vitre. Et de se rendre compte qu'on est en retard pour l'école à cause du feu, des quinze épaisseurs à enfiler et du pare brise à degivrer. Aller à pied à l'école.
Vivre constamment avec deux paires de chaussettes et deux pulls. Avoir abandonné toute idée de féminité. De toutes façons, c'est mercredi et mon homme est en déplacement. Le seul témoin de ma déchéance sera donc ce nouveau facteur, jeune et frais, à qui j'aurai volontiers évité cette vision dégradante de ma personne. je suppose qu'avec trois enfants et mon chat, je dois me résoudre à ne pas incarner le symbole absolu de La Femme.
Mais l'hiver, c'est surtout; se lever et deviner qu'il ne doit pas faire plus de 15° à la maison parceque le feu s'est éteint, devoir aller chercher du bois dehors où il fait -4° car évidemment la réserve de bois est toujours à sec le matin. Passer 30mn à allumer le feu et se dire qu'on ne survivrait décidément pas à kholanta.
Ne plus utiliser sa voiture. Vivre reclue pour éviter d'aller gratter son pare-brise givré avec un cd car les enfants ont joué avec le gratte-vitre. Et de se rendre compte qu'on est en retard pour l'école à cause du feu, des quinze épaisseurs à enfiler et du pare brise à degivrer. Aller à pied à l'école.
Vivre constamment avec deux paires de chaussettes et deux pulls. Avoir abandonné toute idée de féminité. De toutes façons, c'est mercredi et mon homme est en déplacement. Le seul témoin de ma déchéance sera donc ce nouveau facteur, jeune et frais, à qui j'aurai volontiers évité cette vision dégradante de ma personne. je suppose qu'avec trois enfants et mon chat, je dois me résoudre à ne pas incarner le symbole absolu de La Femme.
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