Original, local, artisanal, [fenɔmεn], c'est de la création d'accessoires textile pour tous imaginée dans son atelier du Bugey autour d'un travail de recyclage et de jeu de matière. C'est la possibilité de produits personnalisés et sur-mesure selon vos envies! L'univers se veut avant tout ludique et accessible pour les objets du quotidien.

Contributeurs

vendredi 11 janvier 2013

Mon dieu que la montagne est belle

Il y a des ballades qu'on hésite à faire. D'abord par flemme, il fait quand même froid, gris, il y a les enfants à préparer.
Mais on se fait motiver par les autres, le groupe, si enthousiaste.
Arrivés sur les lieux, on hésite de nouveau. Un panneau PASSAGE INTERDIT campe sur le bord du chemin, on pense à cette longue marche avec Bigalou qui trotte à peine. Les enfants courrent déjà, on entend leurs cris déjà loin. On y va.
Dans la forêt, tout change, l'ambiance est profonde, féerique. On marche, on pense moins déjà. Un pas devant l'autre, concentré.
 
On se laisse aller au silence, sinon,  à parler de rien surtout et ça fait du bien. On arrive très vite dans un lieu différent, inconnu. De grands plateaux calcaire dressés et crevassés. L'aventure commence, on enjambe les crevasses, on saute, Bigalou dans les bras, avec ces foutues chaussures de ville qui glissent!
 
 
On avance, on grimpe, la vue se dégage vite. On respire très vite mieux. Les enfants chahutent. On se laisse envahir par leur bonne humeur.  C'est la grande aventure pour eux. Un peu pour nous aussi finalement.

Au moment où la fatigue s'installe, l'objectif se profile. Plus que quelques mètres et le sommet est là. Magistral. On se retrouve tout étonné devant ce panorama complet. La vue coupe le souffle. Tout le monde contemple. D'un coup, on se redresse. On est les rois du monde, sur ce petit sommet ardéchois,  tout est possible. On est fort, on est grand.
 
Pour beaucoup d'entre nous, en ce moment, mes amis, ma famille, la montagne est ardue. Une pente parfois triste, un chemin sombre. Des choix à faire, des projets, des doûtes aussi.
 
Oui, il va falloir marcher, grimper, se dépasser. Avoir mal aux pieds, s'être trompé de chaussures. Avoir peur de se tromper de chemin, de ne plus connaitre le balisage. Compter sur ses appuis, les copains qui ont déjà fait le parcours, tant de fois et qui sont là. Et puis, avoir besoin de se souvenir pourquoi on est là. Retrouver son souffle. Se tourner vers l'horizon, regarder au loin. Y croire à nouveau.
 
 



2 commentaires:

  1. Merci pour ce beau reportage de balade.
    Excellent.
    Des bises
    mke

    RépondreSupprimer
  2. Eh oui, aller vers l'inconnu n'est jamais facile, mais une fois qu'on a dépasser cette peur du vide, c'est tellement gratifiant !

    Moi je dis pour cette année 2013 osons faire ce qu'il nous plaît et être ce que l'on est au fond de nous ! C'est comme ça que l'on retrouve espoir...

    Tant pis si ça plaît pas à tout le monde ;).

    Andréas

    RépondreSupprimer